Tout en haut du Mont Royal !

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 « En route, le mieux c’est de se perdre. Lorsqu’on s’égare, les projets font place aux surprises et c’est alors, mais alors seulement, que le voyage commence. » – Nicolas Bouvier

Le réveil sonne et une autre journée commence. A nouveau, nous nous habillons et nous descendons au sous sol de l’hôtel pour prendre notre petit déjeuner. Au menu ? la même chose qu’hier à la différence que je repars sans mon muffin aux myrtilles qui était vraiment pas bon du tout… beurk !!

Aujourd’hui, nous avons prévu d’aller visiter le Mont Royal mais nous avons un problème de lunettes de soleil à régler… Comme il fait aussi beau qu’hier et qu’ici, sur le continent Nord Américain, le dimanche est un jour où l’on peut « magasiner ». Magasiner en Québécois, ça veut dire faire du shopping, faire les boutiques. Et donc, les magasins et boutiques sont ouverts comme tous les autres jours de la semaine, c’est un détail auquel on va très, très vite s’habituer !

Vu qu’il fait aussi beau qu’hier, on décide de rejoindre les commerces de la Rue Mont Royal à pied. Après un peu plus de 40 minutes nous arrivons au coeur des boutiques de la rue. Nous nous dirigeons tout d’abord vers une boutique de téléphonie. On voudrait se renseigner pour acheter une puce type mobicarte chez nous ou une carte prépayée, ceci dans un but d’économie car avec notre numéro français, nous avons une surtaxe à chaque appel émis de l’étranger… Et l’étranger on y est pour un moment alors autant faire ce petit investissement. Bon le vendeur nous a regardé comme si on était 2 Aliens quand on lui a parlé de ce qu’on appelle en France le « pré-payé » ! Cela n’existe pas chez nos cousins ! Pour eux, il existe une sorte de forfait que tu peux charger sur ton portable, mais tu le perds au bout d’un mois si tu ne l’a pas utilisé et il te coûte la modique somme de 50$ pour des appels intra canada uniquement… donc on a laissé tomber vu qu’on espère passé la frontière dans quelques jours !

On ressort, en ce disant qu’avec notre forfait FreeMobil à 19,99€ tout illimité on était quand même pas mal loti !! Et puis juste en face de nous, on voit une boutique de lunettes… Go.

On regarde ce qu’ils ont en vitrine et puis on rentre, à l’intérieur il y a pas mal de monde, ça parle et ça rigole ! Décidément, les gens ont l’air tellement plus heureux, sympathiques, sociables et épanouis ici ! On se demande ce qui peut provoquer tant de bonne humeur… Certes, ils viennent de passer un hiver rigoureux et très long, qui vient enfin de finir pour laisser place au printemps, mais il y a autre chose… mais quoi ?!

« Celui qui ne voyage pas ne connaît pas la valeur des hommes. » – Proverbe maure

« Bonjour, hey salut, est ce que je peux t’aider là ? » Je suis accueillie par un vendeur à qui j’explique que c’est pas pour moi (dommage y’a des tonnes de lunettes qui étaient juste canon mais bon…) mais pour mon Namoureux. Vincent lui explique le type de lunette qu’il avait, et le style qu’il aime. Le type lui propose 3 ou 4 paires différentes. Après essayage, certaines sont pas mal, mais il n’y a pas de gros coup de coeur non plus. Et puis le vendeur lui pose plusieurs questions comme quel job fait-il ? Le type de vêtement qu’il porte ?… Et au vue de ses réponses lui propose une autre paire dans un style complètement différent. Moins allongé, plus carré… Wooh !! Ca fonctionne hyper bien, les lunettes lui vont super bien… Quand le vendeur lui propose d’autre modèle dans le même style, Vincent est d’accord, il en essaye d’autre, mais aucune n’a le même effet que « LA 1ere paire ». Maintenant que son choix est fait, on passe en caisse et on ressort pour nous diriger vers la montagne.

en attendant le bus...

en attendant le bus…

Nous reprenons donc le bus 95 mais cette fois, dans l’autre direction. On ne monte pas jusqu’en haut, mais à l’avant dernier arrêt. Puis, nous avançons dans la foret. Nous entendons du monde, beaucoup de monde… et oui c’est dimanche et aujourd’hui on dirait que beaucoup de gens ont décidé de venir pique-niquer sur le Mont, au bord du Lac aux castors. Il s’agit d’un lac artificiel aménagé en 1938 sur d’anciens marécages. Le lac présente une forme de trèfle à quatre feuilles, il n’est pas très profond et il est vidé en hiver pour servie de patinoire extérieure, mais en plein mois de mai, on peut seulement contempler les aménagements tels que les pelouses, les bancs et tables de pic-nic…

Puis nous reprenons notre marche jusqu’au sommet de la montagne ou l’on croise beaucoup de petits écureuils ! Même si, les écureuils à Montréal il y en a partout, jusqu’au centre ville. C’est la folie, il y en a partout !

Les feuilles qui craquent sous nos pas, quelques familles ou couples qui passent et nous saluent, ce sont les seuls bruits que nous entendons. Une fois de plus, c’est très calme ! Montréal est vraiment une ville intéressante, je comprends que tant de français qui sont venus une fois, ne souhaite plus repartir. Il y a l’air marin, des îles, des pic-nic à la montagne, un centre ville attractif avec un éventail de boutiques, restaurants et bars hyper sympas… Bref tout ce qu’il faut pour s’y sentir bien.

«  Les voyages, ça ressemble à l’amour ! Il y a les amours qui éclairent et ceux qui assombrissent. Tout dépend du cœur qui les vit, et les hommes ont le cœur qu’ils peuvent. »  – L. Pelletier

Nous prenons ensuite le chemin de la descente, sans oublier le passage par le belvédère histoire de profiter de la vue. Et la vue… ça ne s’explique pas… Ca se vit, ça se ressent… Mais on peut toujours vous montrer quelques photos pour vous donner une idée !

La vue est superbe, mais on reprend la route, enfin non on prend le petit chemin sur le coté… Ca a l’air plus sympa que de redescendre le long de la route avec les voitures qui font des aller/retours. Nous descendons, descendons, descendons… et soudain… on entend de la musique… On continue d’avancer et puis on arrive quasiment en face de notre hôtel, au niveau de la statue dédiée à George-Etienne Cartier. Ce monument national fut érigé en 1919. Il est situé en face du Parc Jeanne Mance (la où nous avons assisté au match de Baseball hier). Haut de 30 mètres, il est composé de 17 personnages en bronze disposés auprès de blocs de granit. Le monument est gardé par quatre magnifiques lions de Granit.

Et si il y a autant de monde, c’est parce qu’on est dimanche et que le dimanche, au pied du monument, c’est là que se déroule les manifestations culturelles dites « Tams-Tams ». C’est une sorte de réunion informelle qui a lieu toutes les fins de semaine d’été où l’on joue aux djembé et autres percus (une espèce de Rave de batucada géante. Les gens s’y rassemblent pour danser au rythme des djembés. On y trouve également un mini marché d’objet artisanaux.

Avant de rentrer (bien qu’on soit relativement fatigué par cette aprém de marche intense), on redescend vers le centre ville, sans trop savoir où l’on va… Finalement on va aller manger une salade et un smoothie dans un petit « bistro » avant de reprendre la route…

On passera par des rues qu’on ne connaissait encore pas. On va voir les différentes époques cohabiter grâce à une vieille église au milieu des buildings de verre… Tout semble différent ici et même KO on prend plaisir à découvrir de nouveau endroits de la ville…

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Et comme cette fois on était vraiment K.O. on a choisi de rentrer en métro… Il est temps pour nous de rentrer prendre une bonne douche ! Et puis, on sortira dans le quartier de l’hôtel pour trouver quelque chose à grignoter…  Après avoir longuement hésité, on est finalement rentré dans un petit restau « texan » où on a mangé avec appétit, des ribs (côtes levées) de boeufs sauce barbecue pour moi, et un steak aux épices sauce barbecue pour Vincent. On s’est régalé ! On va bien dormir…

Et demain, c’est le grand jour ! On retourne à Salaberry-de-Valleyfield pour le van… On est super excité et … On a hâte !! Bon avant de partir, on va essayer de trouver une laverie automatique parce que, mine de rien, ça fait déjà une semaine qu’on est là et la valise n’a pas l’option lave des linge…

« Le sentier est unique pour tous, les moyens d’atteindre le but varient avec le voyageur. » – Proverbe tibétain

🎼 Sur le port de Montréal…

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« Notre temps est limité, alors ne le gaspillez pas à vivre la vie de quelqu’un d’autre. Ne laissez pas le bruit des opinions des autres avoir le dessus sur votre voix intérieure. Et, le plus important, ayez le courage de suivre votre coeur et votre intuition. Tout le reste est secondaire.» – Steve Jobs

 

Après une bonne nuit de sommeil, nous descendons prendre notre petit déjeuner au sous-sol de l’hôtel. Il n’y a pas un choix de folie mais du pain, du beurre, de la confiture et un thé : rien de tel pour bien commencer la journée ! Un brownie au myrtilles (chacun) qu’on glissera dans notre sac à dos avec l’appareil photo, le temps de mettre nos chaussures de marche et direction l’arrêt de bus à l’angle de la rue.

 

Il fait beau, il fait chaud ! C’est que du bonheur ! En arrivant à l’arrêt de bus, dans le pré juste en face de nous, se joue un match de baseball. Le vieux port attendra… On traverse la route pour assister à notre 1er match de baseball.

 

Baseball time

Baseball time

 

Après avoir essayé de comprendre les règles, en vain, nous avons finalement pris le bus, ligne 95, pour rejoindre le sud de Montréal afin de nous rendre sur le vieux port. Les bâtiments sont grands, les rues sont propres… la vie est belle !

 

@ Montréal

@ Montréal

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Il y a beaucoup de monde : des touristes qui prennent des photos, des locaux qui ne font que passer, des gens aux terrasses des bars, des musiciens qui poussent la chansonnette… C’est très agréable.

Nous traversons et arrivons sur les quais du fleuve Saint Laurent. Le cirque du soleil est présent. Il y a un énorme chapiteau et une grande banderole qui annonce « KURIOS – Cabinet des Curiosités ». Mais nous passons notre tour pour ce spectacle, on aura le temps d’y repenser à Las Vegas…

 

Nous traversons un petit pont, avec vue sur l’île Saint Hélène et le dôme du Biosphère de Montréal, et nous nous retrouvons sur le quai de l’horloge. Et droit devant la tour de l’horloge trône fièrement.

 

 

Voie sans issue. On fait le tour de la tour… et on repart. Il commence à faire faim et puis on veut aller sur l’île voir si la vue sur la ville est jolie. Alors on retourne dans la vieille ville pour reprendre le métro et aller sur l’île.

Une fois en vieille ville on trouve un petit restaurant/crêperie qui fait l’angle d’une rue, la crêperie Muru. Un endroit assez sympa et désert au vue de l’heure avancé dans l’après midi. Du coup, on est servi rapidement ! Après un bon « breakfast » pour Vincent et une bonne crêpe aux fruits frais pour moi, nous étions prêts pour reprendre le chemin de la ballade.

Nous nous rendons dans la station de métro la plus proche afin de nous rendre sur l’île. Sauf que, pas de chance, il y a des travaux sur la ligne qui conduit à St Hélène, les métros sont remplacés par des bus supplémentaires. Nous nous dirigeons donc vers le terminal des bus. Il s’agit d’un grand hall, un peu comme dans un aéroport. C’est pas facile de s’y retrouver ! Après quelques minutes à déambuler dans les couloirs, on trouve enfin la porte pour le bus de remplacement. On s’assied sur le banc et on patiente. Arrive une petite navette. Nous montons à bord et arrivons sur l’île environ 10 minutes plus tard. C’est à ce moment que Vincent se rend compte qu’il ne trouve ses lunettes de soleil… Elles ne sont plus sur sa tête, elles ne sont pas dans ses poches, elles ne sont pas dans le sac, ni dans la navette ! Elles sont probablement toujours sur le banc, prés du Quai, à Montréal… Ou peut être qu’elles n’y sont déjà plus ?! Qui sait ?!

 

Le mal est fait… et la navette ne repasse pas avant 45 minutes alors… on prend le petit chemin en face de nous et marchons vers le coeur de l’île, on verra plus tard ce qu’on peut faire pour les lunettes. En arrivant à proximité du Biosphère, on tombe nez à nez, ou plutôt nez à museau avec une belle grosse marmotte. Evidemment, j’étais comme une enfant à essayer de prendre la meilleure photo du petit mammifère qui se tenait devant nous…

Salut la marmotte :)

Salut la marmotte 🙂

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Marmotte au soleil couchant

 

 

 

 

 

 

 

 

Après une bonne demie heure de shoot sous toutes les coutures, je me suis décidée à rejoindre mon Namoureux pour continuer notre ballade… Le Biosphère était malheureusement fermé car il était trop tard, nous avons donc continuer de suivre le chemin et voir ou nous allions arriver.

C’est fou comme l’endroits est calme et pourtant si proche de la ville…

 

« Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux » – Marcel Proust.

 

Un petit parc se dévoile devant nous. Il y a des jeux pour les enfants et des tables de pic-nic par dizaine, de quoi se faire une petite séance photo pleine de fous rires…

 

 

 

Mais vite, vite… Il faut se dépêcher le soleil se couche et je voudrais voir la vue sur le vieux Montréal avant le couché du soleil (golden hour). Nous descendons le parc, traversons le parking et nous y voilà !

Juste au dessus des rives du St Laurent avec vue sur le pont qui nous a conduit ici, ainsi que sur la ville qui parait si proche et pourtant si silencieuse… Je ressors l’appareil photo et une nouvelle fois je vais passer plus d’une demie heure à prendre des photos, à avancer, à reculer… plus à droite, non pas autant.. quoi que ?! Enfin bref, je m’éclate quoi… et pour tuer le temps Vincent se met lui aussi à me prendre aussi en photo. C’est marrant de se voir à travers les yeux de l’autre aussi… En tous cas, voici le résultat…

 

 

Il va falloir repartir pour prendre la navette avant de rester coincé sur l’île pour la nuit… Nous retournons vers le Biosphère et une fois de plus, nous tombons nez à museau avec un animal. Mais cette fois, il s’agit d’un raton laveur trop mignon ! Voir ces petites bêtes dans un habitat naturel c’est magique… il est là, il se cache, il réapparaît et nous on est en admiration devant cette petite boule de poils !

 

 

Nous retournons au point de départ et reprenons la navette.

 

Sur le chemin du retour

Sur le chemin du retour

 

En arrivant au terminal des bus, nous nous dirigeons vers l’accueil et demandons si quelqu’un avait déposé une paire de lunettes, en leur décrivant la paire oubliée quelques heures plus tôt sur le banc. Apparemment non… nous repartons bredouille et un peu triste ! L’été ne fait que commencer et sans lunettes ça ne va pas être possible… Dès demain, nous irons voir sur l’Avenue Mont Royal si lunettes il y a…?

Mais pour le moment, nous rentrons tranquillement vers l’hôtel, où nous allons passer une soirée relaxe car nous avons pas mal marché aujourd’hui. Demain c’est reparti, mais après l’air marin, c’est vers la montagne que nous allons nous diriger… De nombreuses heures de marche en perspective !

Bonne nuit et … à demain.

 

« Le voyage pour moi, ce n’est pas arriver, c’est partir. C’est l’imprévu de la prochaine escale, c’est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose, c’est demain, éternellement demain » – Roland Dorgelès

1ères embuches…

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« Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles » –  Oscar Wilde

Nous voici donc en attente de notre van, qui n’attend plus que nous pour partir à l’aventure sur les routes américaines. Nous nous sommes levés dans la matinée et nous nous préparons à aller en ville. Avec les visites de van, nous avons un peu laissé le tourisme de coté, il est temps de remédier à la situation. Une douche, l’appareil photo dans le sac et nous voici sortis de nouveau. On se sent bien, l’esprit libre.

Nous nous dirigeons vers le métro car nous allons, afin d’éviter la pluie, visiter le RESO.  Le RESO c’est le réseau piétonnier souterrain de Montréal. Ce réseau souterrain représente 30 kms de tunnels sous la terre qui permettent de relier de l’intérieur plusieurs édifices à bureaux, des complexes résidentiels, des centres commerciaux, des universités, des résidences de luxe et des hôtels. Les tunnels contiennent eux aussi une large gamme de restaurants et de boutiques allant du très chic au bon marché. Le Montréal souterrain contiendrait d’ailleurs près de 12 % de tous les commerces du centre-ville. En plus de permettre aux Montréalais de se déplacer en évitant les intempéries de l’hiver québécois, le réseau souterrain de Montréal permet donc de faire ses emplettes dans le confort de la ville intérieur. De plus, cette ville intérieure est le plus grand complexe souterrain au monde.

A l’intérieur, nous flânons entre les boutiques et les étages. On se croirait dans un centre commercial gigantesque avec des passages secrets qui nous font découvrir d’autres centres commerciaux avec encore plus de boutiques pleines, entre autre, d’étudiants dont l’entrée de l’école est dans le RESO.

Mais on a rien à acheter alors le lèche vitrine c’est lourd à force. On décide de ressortir et puis nous appelons le propriétaire du van afin de savoir à quel moment le van sera prêt, ainsi nous pourrons peaufiner notre programme de tourisme des jours à venir. Mais là, mauvaise nouvelle : il y a quelques réparations à faire sur le van (système de clim et régulateur de vitesse) et les pièces ne sont pas disponibles, le van ne sera prêt que dans 15 jours. 15 JOURS ??! Nous sommes jeudi, Noémie et Jason partent samedi matin pour une semaine, nous n’avons donc pas de logements dispo pour patienter 15 jours.

Nous prenons le temps de la réflexion, on recherche des « canapés » dispo sur le site couchsurfing.com, mais finalement on se dit que le van de Salaberry était en très bon état et dispo de suite. On décide donc de ne pas perdre tout ce temps à attendre pour le van. Nous ramenons donc la Ford Taurus à Lavaltrie, récupérons notre caution, et repartons à Montréal. Enfin… nous repartons à Montréal, c’est vite dit. Nous sommes à pied, au milieu d’une petite ville qu’on ne connait pas, et pour rentrer il nous faut trouver un arrêt de bus et la ligne qui nous ramènera à Montréal. On part vers ce qui semble être le centre ville, mais une fois arrivés nous ne trouvons pas d’arrêt de bus et encore moins d’indication des lignes qui passent pas ici. Ca fait déjà plus de 30 min qu’on marche, alors au lieu de continuer à perdre du temps, je rentre chez une coiffeuse, qui était entrain de fermer, afin de lui demander si elle pouvait me renseigner sur la direction à prendre pour prendre un bus pour Montréal. Elle réfléchit et nous dit que selon elle, la seule ligne de la ville qui dessert Montréal est à environ 5-10 min en voiture, de l’autre coté d’un pont qui ne peut pas être traversé à pied, mais qu’il y a un bus à une centaine de mètre qui nous conduira de l’autre coté.

Nous la remercions chaleureusement et reprenons notre marche. Arrivés devant l’arrêt de bus en question, j’appelle le numéro sur le panneau afin d’avoir les horaires du prochain bus (merci à Adéral et Anais avec qui nous avions déjà pris le bus à Montréal ce qui nous a permis de savoir comment nous y prendre pour les horaires sans perdre trop de temps). Et voici notre 2è mauvaise nouvelle de la journée : le dernier bus est passé il y a moins de 30min et nous l’avons donc loupé ! Le prochain est demain matin au alentours de 6h…

Décidément… tout était si bien parti ! Et voilà qu’on enchaine les mauvaises nouvelles. On a pas le choix, si on ne veut pas dormir dehors, on doit tenter le stop. Je déteste le stop. Peut être parce qu’on m’a toujours appris à ne pas en faire, parce que monter en voiture avec des inconnus peut s’avérer dangereux, enfin pour tout un tas de raisons qu’elles soient bonnes ou mauvaises. En tout cas, nous devons passer de l’autre coté alors nous devons tenter notre chance. Au bout de 5min, une voiture s’arrête. Nous sommes surpris mais content : C’est facile de faire du stop au Canada ! Mais finalement la voiture est pleine. Pleine de jeunes qui ont apparemment juste envie de nous rire au nez et de repartir comme des fusées nous laissant au milieu des cailloux qui volent et du nuage de poussière. Voilà de quoi me rassurer ! Je n’ai plus envie mais je retends à nouveau le pouce avec Vincent et nous continuons à avancer. Et au bout d’un moment, une autre voiture s’arrête…

« Celui qui voyage sans rencontrer l’autre ne voyage pas, il se déplace. » –  Alexandra David-Neel

La fenêtre descend, et un jeune homme blond me demande où est ce qu’on se rend ? Je lui explique qu’on doit prendre un bus pour rentrer à Montréal et que l’arrêt est en fait de l’autre coté d’un pont, à coté d’une station essence. Il me répond « Ok, ben montez ». Ouf, je monte derrière et Vincent devant, on le remercie, il se présente, on se présente, et nous voici en route. Il a tout de suite reconnu à notre accent qu’on était pas du coin et nous a questionné sur notre voyage. On lui a raconte notre projet de faire le tour des US, ce qui le rend hyper enthousiaste ! Il nous dit qu’il a lui aussi beaucoup voyagé aux Etats Unis et nous demande si nous avons prévu d’aller dans plusieurs endroits qu’il a déjà visiter tel que Key West ? ou les Rocheuses ?

Mine de rien, nous venons de traverser le pont et nous voici arrivé à la station de bus. Je sors de la voiture et vais vérifier les horaires. Le prochain est dans environ 40 min. Notre chauffeur sauveur nous dit qu’il va rester discuter avec nous pendant qu’on attend comme ça on ne sera pas tout seul et nous pourrons finir notre conversation. Il sort son téléphone et nous montre des photos de Key West. Nous n’avions pas prévu de descendre jusqu’au fin fond de la Floride, mais il nous a dit que ça valait le détour et qu’il nous conseillé vraiment l’endroit, alors finalement pourquoi pas?! Nous avons donc discuté « voyage » pendant 40min quand soudain le bus arrive. Le temps est passé très vite. On sort de la voiture, on s’embrasse, il prend un selfie de nous 3, nous montons dans le bus et voilà la fin d’une aventure.

Nous sommes enfin dans le bus de Montréal, il est quasiment 21h, on a faim et on est fatigués. Mais demain il faudra faire le nécessaire pour le van. Oui, mais demain, après une bonne nuit de sommeil…

«  Le voyage est comme une porte par où l’on sort de la réalité comme pour pénétrer dans une réalité inexplorée qui semble un rêve. » –  Guy de Maupassant

Et voilà, déjà vendredi… la journée va passer assez vite puisque on a appelé le vendeur du van qui est à Salaberry pour lui expliquer qu’on a choisi son van. Il n’est pas dispo ce weekend et nous donne rendez vous Lundi en fin de matinée pour la transaction. Il nous faut donc trouver où dormir ce weekend ??!!

Nous avons, au milieu de plusieurs hypothèses, choisi un petit hôtel qui faisait une promo pour le weekend et qui ne nous reviendrait pas trop cher. On fait les valises, on embrasses Noémie et Jason en les remerciant pour l’accueil et les bons moments qu’on a partagé et on leur souhaite de passer de bonnes vacances !

Allo, taxi ? et hop quelques instants plus tard, nous voici entrain de décharger nos affaires devant le-dit hôtel. Il n’a pas spécialement fière allure vu de l’extérieur, mais il est assez bien placé et la chambre est extrêmement grande et confortable. C’est parfait. On prend le temps de se poser, de discuter et puis il est déjà tard alors on va prendre une bonne douche et ce soir on ira tester le « c’est ici qu’ils font les meilleurs burgers de Montréal »… Une soirée prometteuse !

Nous voici à nouveau au centre ville de Montréal. Devant l’entrée du Reuben’s.

Reuben's @ Montréal

Reuben’s @ Montréal

Nous sommes installés à une table de 2 au coeur du restaurant. L’ambiance y est très sympa, on y est un peu comme dans une brasserie mais une brasserie chic où l’on se sent à l’aise. Le personnel est souriant et sympathique. On nous apporte la carte. On décide de prendre un petit apéro histoire de profiter de notre 1ère soirée en amoureux, tous les 2 seule à seule depuis notre arrivée. Pour moi ça sera un martini litchee et pour mon namoureux le cocktail de 007…

Vous êtes servis !

Vous êtes servis !

Nous étions prêts pour attaquer le gigantesque burger que le serveur nous apportait…

Bon appétit !!!

Bon appétit !!!

Il s’agit non seulement du plus gros burger que j’avais jamais vu de ma vie mais, il faut bien l’avouer, un des meilleures également ! La viande est délicieuse, fondante et tout ce qu’on peut demander à un steak… un régale!
Bon certes, on a eu du mal à finir mais on s’est dit « on rentrera à l’hôtel à pied… ça nous fera digérer!! ».

Nous sommes rentrés tranquillement, l’un contre l’autre, profitant de ce moment et de la chance que nous avions d’être là… L’air est agréable, il ne fait ni chaud, ni froid. On se sent juste bien, comme bercé par la légère brise. On profite du moment.

Et puis nous arrivons devant l’hôtel. En face, il y a un Diary Queen. C’est une sorte de « drive » ou ils ne vendent que des glaces… C’est mal, on a plus faim mais là ce n’est pas une question de faim… c’est une question de gourmandise ! Et puis, il faut bien essayer les produits locaux non ?! On traverse, et sur la carte tout n’est que promesse de douceur sucré… dur de faire un choix…

Finalement ça sera un Smoothie pour moi (le premier d’une longue histoire d’amour) et un peanut buste perfect (un gobelet de crème vanille avec du chocolat liquide et des cacahuètes). Le tout à emporter et à savourer devant une série américaine, dans notre lit King Size ++ Le rêve quoi !

Vu que nous avons tout le week-end à patienter, nous avons décidé que samedi sera journée vieux port et dimanche journée Mont Royal. Cette fois nous allons prendre le temps de découvrir de nouveaux quartiers appareil photo en main !!

« N’ayez jamais peur de la vie, n’ayez jamais peur de l’aventure, faites confiance au hasard, à la chance, à la destinée. Partez, allez conquérir d’autres espaces, d’autres espérances. Le reste vous sera donné de surcroît. » – Henry de Monfreid

A la recherche du bonheur !

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« Ne Laisse jamais quelqu’un te dire que tu ne peux pas faire quelque chose. Si tu as un rêve, tu dois le protéger. Si tu veux quelque chose, tu peux l’avoir, point final. » – Extrait du film A la recherche du bonheur.

Une fois de plus, nous n’attendons pas que le réveil sonne pour ouvrir les yeux. Mais nous avons rendez-vous pour aller voir un van en début d’aprém. Nous prenons donc le temps de nous lever, petit déjeuner et doucher avant de regarder les horaires de bus. Il nous faut, dans un premier temps, prendre le métro jusqu’au Terminus le plus au sud et de là, prendre un bus pour Salaberry-de-Valleyfield. En tout, il y en a environ pour 1h30 de trajet. Capture d'écran 2014-12-23 23.27.02 Nous partons peu après le repas. Nous avons de la chance, il y a une station de métro pas très loin, ce qui nous permet de bouger assez facilement, et puis Salaberry de Valleyfield est le terminus d’un trajet de bus, ce qui rend le voyage assez facile : terminus, tout le monde descend ! Après le métro, et l’heure de bus, nous sommes enfin arrivé à Salaberry de Valleyfield. Nous descendons du bus et sommes sur une petite place en travaux. Le centre de la ville semble être de l’autre coté du pont qui enjambe cette petite rivière dont nous ne connaissons pas le nom… Mais en nous dirigeant vers le pont, nous voyons le van de l’annonce garé au fond de la place. Nous nous dirigeons donc vers lui et son propriétaire. Le van est beau, et il a l’air en très bon état ! Nous faisons le tour du van et puis nous faisons un tour de van. Nous sommes relativement satisfait, et nous posons pas mal de questions au vendeur afin d’avoir un maximum d’infos pour le choix final. Le vendeur rentre chez lui et nous avons un bus dans 30 min environ, nous ne nous aventurons donc pas trop loin de l’arrêt mais prenons tout de même le temps de prendre quelques photos sur le joli petit pont qui avait attiré notre attention en arrivant.

Pont à Salaberry de Valleyfield

Pont à Salaberry de Valleyfield

Nous reprenons le bus, et profitons du trajet pour faire un premier bilan. Il est clair qu’entre le van d’hier et celui d’aujourd’hui, il n’y a pas photo ! Celui d’aujourd’hui est beaucoup plus récent et semble pouvoir parcourir le long périple que l’on a prévu. En rentrant, nous prévenons les vendeurs d’hier que nous ne retiendrons pas leur van… Nous sommes rentrés en fin d’après midi et avons passé la soirée tranquillement à flâner… Demain, nous avons notre dernière visite de van et un choix à faire…

« La vie nous laisse le choix d’en faire un accident ou une aventure » – Anonyme

Mercredi 07 Mai 2014… encore une journée de visite de van ! Nous ne sommes pas là depuis une semaine, mais nous avons réussi à voir 3 vans. Tout à l’air vraiment simple, nous sommes ravis ! De bonne heure et de bonne humeur, nous reprenons le bus, mais cette fois dans la direction opposée à hier pour aller à Lavaltrie… Tout en haut à droite de la carte ci dessous : Capture d'écran 2014-12-24 00.05.04 Nous avons un peu plus de temps de trajet qu’hier mais peu importe… Sac à dos, appareil photo et : « go » ! Direction, une fois de plus vers le métro. En parlant du métro, pour info : pour les voyageurs qui sont ou qui seront : nous avons choisi de prendre une carte OPUS : la carte OPUS est une carte à puce sur laquelle vous pouvez charger tous les titres de transport de la STM (Société de Transport de Mobtréal), à l’exception du titre de groupe qui est exclusivement offert sur billet. Du coup, plutôt que d’acheter plusieurs billets imprimés, vous pouvez les charger de manière virtuelle sur une unique carte OPUS : ils seront ainsi plus pratiques à utiliser lors de vos différents déplacements. C’est beaucoup plus pratique et surtout plus économique puisqu’il propose des forfaits à la journée, pour 3 jours, pour 1 semaine, 1 mois ou à l’année. Nous avons donc choisi le forfait 1 semaine, ainsi nous pouvons voyager métro et bus du centre ville en illimité pendant toute la semaine. Dans le bus pour Lavaltrie, nous sommes loin de nous douter qu’en faite nous allons faire plus de trajet qu’il ne l’aurait fallut : il y a en fait plusieurs arrêts pour Lavaltrie et bien sur nous n’avons pas choisi le bon arrêt. Résultat : nous avons attendu le vendeur pendant 20 min puis nous l’avons appelé afin de savoir ce qu’il en était. Sa réponse : Je vous attends depuis 20 min, où êtes vous ? Comment ça où sommes nous ? devant le supermarché juste à coté du Dollarama ! et vous ? C’est là que le vendeur comprend notre erreur, mais qu’il nous propose de venir nous chercher, bien que nous soyons à presque 20 min de chez lui !!! Dés son arrivée, nous regardons le van qui est superbe et nous demandons à aller faire un tour. Le vendeur s’exécute et nous ramène chez lui afin qu’on puisse reprendre le bus à l’arrêt proche de chez lui, ce qui fera économiser quelques dollars. Sauf que lors de ce trajet, il s’avère que le régulateur de vitesse est H.S. ainsi que la climatisation. Nous sommes clairs, nous allons traverser le désert des Etats du sud des USA en plein été, il nous faut absolument la clim’ et le régulateur ! Le vendeur, qui est un loueur professionnel de véhicule qui prend sa retraite, nous explique qu’il s’occupe de ça et que le van sera prêt dans un ou deux jours. En attendant, si on choisit son van, il nous propose de nous prêter une voiture afin qu’on puisse se déplacer sans dépenser d’argent dans les transports en commun. Le van est en très bon état, il est pas mal équipé et il vient de passer à l’inspection de la SAAQ (une sorte de contrôle technique du service de l’immatriculation du Québec)… On décide de prendre le temps du repas pour réfléchir et ne pas se lancer sans recul. On repart vers le centre ville et on croise à l’angle de la rue du vendeur et de la rue principale un restaurant de style victorien justement nommé « La Victorienne » (http://www.lavictorienne.ca) qui propose des 1/2 poulets pas cher donc on pousse la porte… et on se commande chacun 1/2 poulet rôti… hummm… un délice ! La serveuse nous accueille très chaleureusement et prend le temps de discuter avec nous lorsqu’elle reconnait notre accent français. Selon elle, une fois qu’on aura fini notre trip au canada, on n’aura pas envie de repartir. Sincèrement, je recommande ce restaurant qui est tout a fait abordable et où le service est vraiment très sympa !

Salade de Choux !

En entrée : Salade de choux !

1/2 poulet roti... Humm!!

1/2 poulet roti… Humm!!

Nous nous sommes régalés, et nous avons beaucoup parlé ! Et puis nous avons décidé que c’est ce van que nous voulons. Il a les qualités esthétiques et techniques pour qu’on le choisisse.
Nous sortons donc du restaurant et nous dirigeons, à nouveau, vers chez le vendeur, pour lui faire part de notre choix.

Mais… sur la route, « est ce que tu sens ?! » hmmm une odeur de beignet nous fait tourner la tête…

Queue de Castor

Maisonnette de Queue de Castor

Ouh … des queues de castor… il parait que c’est à se damner… !! Nous traversons la route pour aller lire de plus prêt la carte des festivités… A la cannelle, au sirop d’érable, tout y passe… Notre choix se porte sur la traditionnelle : au beurre d’érable et chocolat… et nous ne le regretterons pas !! DELICIEUX…

Et voici notre queue de castor !

Et voici notre queue de castor !

Ce sera, malheureusement, la seule que nous allions mangé lors de notre périple… ! Si on avait su ça plus tôt, on en aurait, au moins, pris une chacun !!!

En tous cas, après ce festin, nous étions de retour dans la cour du vendeur du van, à rêver de terres inconnues et de voyages qui nous restait à faire…

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On est heureux, notre choix est fait, il ne nous reste qu’à faire les papiers, contacter l’assurance et nous pouvons entreprendre notre voyages très prochaienement. Tout se déroule bien, c’est incroyable.

Le vendeur, prépare des papiers, car, comme il nous l’avait dit, il nous prête un véhicule pour rentrer à Montréal et revenir chercher le van d’ici 1 ou 2 jours.

Moment de fun

Moment de fun

Inside the van.

Inside the van

On fait et refait le tour du van, on couche les banquettes et on se voit déjà vivre dans cette maison roulante qui va être notre domicile pour les longs prochains mois qui arrivent !

Et nous voici reparti en direction de Montréal, à bord de notre Ford Taurus (La voiture de Mulder et Scully de la série The X Files) ! On commence à goûter au plaisir de la route… on s’émerveille de tout et de rien, la rivière, les arbres, les quartiers de banlieue… tout à une autre saveur ! C’est que du bonheur !

« Partir, prendre la route, c’est vivre à fond. C’est se fondre dans le paysage. C’est traverser les apparences et s’habituer aux différences. » – Jacques Lanzmann.

Vincent au volant de notre nouveau bolide !

Vincent au volant de notre nouveau bolide !

La Ford Taurus

La Ford Taurus

Quartier de banlieue... très desperate housewifes comme décors !

Quartier de banlieue… très desperate housewifes comme décors !

Au bord de l'eau...

Au bord de l’eau…

Nous voici rentrés à Montréal, avec un peu d’avance, grâce à la voiture et en ne prenant pas le bus ! Et c’est tant mieux car ce soir on a rendez vous avec nos amis Frenchies : Adéral & Anais, pour aller diner en ville.
Une fois rentré, nous garons la voiture, juste le temps de discuter un peu avec Noémie, de prendre une douche et nous revoici à l’entrée du métro : direction rue Sainte Catherine.
Ce soir, c’est découverte d’un restaurant Japonais de Montréal… sushis & co’ en prévisions (Restaurant le « Zenya »)  !!

Mais une fois arrivés à l’adresse que nous a donné Adéral, nous avons beau faire le tour en long et en large de la partie de la rue où se trouve le numéro, impossible de trouver l’entrée de ce fameux restaurant japonais ?! Après une bonne dizaine de minutes, on vérifie le message, le nom de la rue… mais non, définitivement nous ne trouvons pas l’entrée ! Mystère…
Et puis, comme une bonne fée, arrive Anais dans son taxi ! Nous avons à peine le temps de nous saluer qu’Adéral nous rejoint à son tour, pour finalement nous montrer que l’entrée du restau se fait par l’entrée d’un immeuble et qu’il faut y prendre l’ascenseur pour se rentre au 2é étage, et que seulement là, nous trouverons la porte du mystérieux restaurant.

Petit apéro et remise des cartes. On ne sait que choisir, tant, tout ce qu’on lit nous parait extra. Nous avons finalement opté pour la simplicité et nos 2 amis, qui connaissent les lieux, commandent pour nous une sélection de ce qui est pour eux le meilleur des différents types de plats (sushis, rolls, fritures…).

Assiette de rolls à partager. Un délice...

Assiette de rolls à partager.
Un délice…

Nous avons vraiment passé un bons moment autour d’un bon repas ! Et c’est sur, à notre retour à Montréal, nous retournerons gouter d’autres délices dans une des salles typiquement japonaise assis sur les tatamis.

Nous rentrons enfin, après une journée assez chargée, le ventre bien rempli, et des images de voyages plein la tête…

« Dans 20 ans vous serez plus déçu par ces choses que vous n’avez pas faites que par celles que vous avez faites. Alors larguez les amarres. Mettez les voiles et sortez du port ô combien sécurisant. Explorez. Rêvez. Découvrez  » – Mark TWAIN.

1er jour du reste de nos vies…

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Vincent : « Il est quelle heure là ? »

Doriane : « oh il est tôt je crois qu’il est à peine 6h… »

Vincent : « Qu’est ce qu’on fait ? on se lève ? »

Doriane : « Tu crois qu’il y a des dessins animés à la TV ? »

Ahah ! et voici comment a commencé le premier jour du reste de nos vies !

Finallement on s’est levés et puis on est partis direction un supermarché pour trouver de quoi petit déjeuner. On a de la chance on est pas loin de la rue Mont Royale où il y a pas mal de commerce dont un Intermarché… je vous rassure rien à voir avec la chaine que nous connaissons ici ! Il s’agit simplement d’une petite supérette de quartier. A peine arrivés à l’intérieur que le dépaysement commence : certes les gens parlent une langue quasi identique à la nôtre mais les produits et les emballages sont complètement différents.

C’est assez dur de s’y retrouver ! On choisit de faire au plus simple et de prendre un jus d’orange, des pains au chocolats et une boite de thé « breakfast » rouge. De retour à la maison, on prend le temps de déjeuner et de faire un peu plus amples connaissance avec notre hôte.

Et voilà l'appart de Noémie & Jason est en sous sol de cette maisonnette !

Et voilà l’appart de Noémie & Jason est en sous sol de cette maisonnette !

Puis on commence à rechercher des offres de van sur le net grâce aux sites PVTistes.net et Kijiji Canada. On en trouve trois. On envoie un mail à tous les propriétaires, puisqu’on a que notre numéro français et qu’on veut essayer d’éviter un max le hors forfait, et on file faire un tour en ville histoire de visiter la ville préférée des français immigrés au Canada.

« Mon cœur est à Port-au-Prince, mon corps à Miami et mon âme à Montréal. » – Dany Laferrière 

L'art de rue est très présent à Montréal.

L’art de rue est très présent à Montréal.

Nous avons la chance de retrouver des copains pour passer l’âpres midi avec eux ! Tout d’abord un brunch à « La Boite Gourmande » : Un régal ! On vous conseille l’endroit, pour les brunchs tout comme pour leur sandwichs ! (445 Avenue Laurier Est, Montréal, QC H2J 1E5, Canada)

Puis nous avons fait un tour en ville et rejoint le mythique bar des Foufounes électriques, fondé en 1983 c’est un incontournable de la scène underground du Québec.

Façade des Foufounes Electriques

Façade des Foufounes Electriques

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Inside the Foufounes Electriques

Une bonne bière canadienne plus tard, nous repartons arpenter les rues de Montréal pour finir dans une pizzéria pour bien finir la sympathique après midi !

La pizza est gigantesque, et bien évidement, comme très souvent, je n’arrive pas à la finir, le serveur s’approche de moi et me demande si je veux une boite ? Je le regarde et me demande si il me charrie ou si il est sérieux !!!? Et il s’avère qu’il était sérieux, ce que nous appelons « doggy bag » en France se fait très fréquemment outre atlantique. Nous sommes donc repartis avec nos parts de pizza non mangées ! (Très bien, car quand on voyage, il n’y a pas de petites économies et ça évite le gaspillage alimentaire!!).
Après une leçon « Quel pourboire faut-il laisser ? », nous réglons la note et puis nous filons, il est l’heure de rentrer se coucher.

Demain, Lundi, les choses sérieuses vont devoir commencer…

Zzzz…

J’ouvre un oeil, il est environ 8h. Hop, on file sous la douche, on prend un petit déj’ et on consulte nos mails. Il y a des réponses pour aller visiter des vans. On appelle pour confirmer les dates et horaires et voilà déjà 2 visites de programmées, une demain et une mercredi. Nous sommes super content, tout se déroule bien. Si tout continue comme ça, nous pourrons partir à la fin de la semaine !

Il n’y a maintenant plus qu’à s’occuper en attendant les visites. Nous décidons donc d’aller flâner au centre ville.

Il y a pleins de quartiers très sympa à Montréal et voici un aperçu de la Rue Ste Catherine. Cette rue est la plus importante rue commerciale de Montréal. Il s’agit de la plus importante concentration de magasins au Canada et du plus important regroupement de boutiques de mode et de prêt-à-porter au pays. (Elle s’étend sur plus de 10 km et compte près de 750 magasins dont environ 450 avec façade sur la rue).

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En fin d’après midi, alors qu’on arrivait au square Dorchester, qui a abrité le cimetière catholique de Montréal de 1799 à 1854. (Il abrite également le monument dédié à Sir John A. MacDonald, un des « Pères » de la Confédération et ancien premier ministre du Canada.)

Statue de Sir John A. Mac Donald, Square Dorchester - Montréal.

Statue de Sir John A. Mac Donald, Square Dorchester – Montréal.

On arrive à se connecter sur un hotspot public et à relever nos mails. Et la bingo ! on a une réponse et une visite de prévue à 18h30… ouh la vite vite ! On va reprendre le métro, le rendez vous est à l’autre bout de la ville et il est déjà tard. On appelle le vendeur pour vérifier comment faire pour se retrouver et noter l’adresse exact.

Sortie de la Station de métro … direction nord. L’information semblait simple et le lieu de rendez vous facile à trouver sauf qu’on était pas encore au point avec les « sud » « nord » « est » et « ouest » !

Donc après avoir marcher environ 20 min (à vive allure) dans une direction, on se rend compte qu’on s’est trompé. On fait demi-tour et on reprend le métro le plus proche. Nous revoilà à la case départ : la station …

bon on sort, on essaye de chercher le nom des rues et on essaye de tester la boussole de l’Iphone pour s’y retrouver. Après un moment, on se décide à demander notre chemin à une passante.

Elle nous indique la direction, et puis avant de partir elle nous salue, nous la remercions et elle nous dit « Bienvenue ». Wouah, elle a reconnu notre accent français… Ils sont vraiment sympa ces canadiens. Ce n’est que bien plus tard qu’une lumière me traversera l’esprit : En anglais pour dire « de rien » ils disent : You’re welcome soit en français : Bienvenue. C’est vrai que les Quebecois ont la fâcheuse tendance à franciser tous les mots (comme par exemple le weekend est pour eux : la fin de semaine. Va falloir s’habituer !).

Nous voici enfin arriver au lieu de rendez vous.

Nous rencontrons les deux jeunes propriétaires du van, qui nous font faire le tour du van en nous en vantant les mérites. Le van n’est pas tout jeune (1979) et ça se voit ! Bon certes il y a une batterie nautique en plus de la batterie du véhicule, il y a un double réservoir à essence… mais nous demandons tout de même à faire un tour au volant (N.B. avec un véhicule XXL, une boite automatique et les régles de conduite Nord Américaine…).

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Vincent au volant pour la 1ère fois an Canada

Il se fait tard, on reçoit un appel de notre hôte qui nous propose de manger un barbecue avec eux et passer la soirée ensemble, ce que nous avons accepté avec plaisir. Nous avons donc pris congés des deux vendeurs, repris le métro, et passé une super soirée bières et barbecue !!

Ca commence bien, ça commence très bien !

Le Grand Jour est arrivé !

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** (Music)This is my life, It’s not what it was before, All these feelings I’ve shared, And these are my dreams , That I’d never lived before ** Et voilà le réveil qui sonne…

Ouh là… c’est dur ! J’ai encore les yeux plein de sommeil et l’impression de m’être endormie il y a à peine plus de quelques minutes !

Après avoir rassemblé tout notre courage, on s’habille et on descend les valises à la cuisine.

valises

Tout le monde est réveillé. Petit déjeuner en famille et c’est déjà le moment de charger la voiture. Une fois les valises et les sacs à dos chargés dans le coffre, nous voilà prêt à partir.

Il est 8h30.  Après un peu plus d’une heure de voiture, nous sommes enfin arrivés.

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Le voyage m’a parut long… et interminable ! On a du mal à réaliser que c’est aujourd’hui le grand jour ! que c’est aujourd’hui que commence notre rêve.

Arrivée à l’aéroport, mon ventre se ressert, c’est ma première fois dans un aéroport… mais j’ai de la chance, pour ma première je suis avec mon chéri, mes parents et mon petit frère, en plus l’aéroport n’est pas très grand donc je ne suis pas trop perdue !

Nous avons fait enregistrer les bagages sur Internet la veille donc l’enregistrement à l’aéroport s’est fait en à peine une demi heure. Il nous restait un peu de temps pour se prendre un café tous ensemble avant l’embarquement.

« Voyager, c’est donner un sens à sa vie, voyager, c’est donner de la vie à ses sens. » – Alexandre Poussin

max & dodo mulhouse

Tic Tac… « Les personnes pour le vol KL1986 sont priés de procéder à l’embarquement ». Hop, après les bisous et les câlins, les « à bientôt » et les « profitez bien », il est temps d’y aller. Pour le premier portique une fois les sacs vidés, les chaussures et vestes enlevés, nous y sommes.

Nous venons de franchir plus que le portique de sécurité : nous venons de franchir le pas qui nous amenait vers notre voyage !

Après avoir arpenté les longs couloir qui nous menaient à notre porte d’embarcation, nous arrivons dans la petite salle d’attente avec vue sur notre premier moyen de transport : un Fokker 70 bleu et blanc estampillé KLM.

Doriane & Vincent aéroport Mulhouse2014-05-03 14.34.21

Nous voici donc installés dans notre Fokker 70, un avion d’à peine 70 places qui ressemble plus à un bus volant qu’à un avion mais bon c’est mon premier vol et je suis coté hublot… alors autant dire que je n’ai pas vraiment fait attention à l’intérieur mais plutôt au spectacle magique qu’est la traversée des nuages et aux sensations du décollage * INOUBLIABLE *.Je sens encore cette sensation dans mon ventre, cette impression d’être collée à mon siège, l’avion qui se cambre et l’aéroport, avec ma famille, qui rapetisse, rapetisse, rapetisse… et voila, nous sommes au dessus des nuages.vue du cielPuis environ 1h plus tard, nous sommes arrivés à Amsterdam. Après un rapide passage à la douane et un grignotage de sandwich, nous avons patienté à nouveau 1h30 avant d’embarquer pour le « grand vol ».!!! Anecdote : si à Mulhouse, le passage sous le portique détecteur de métaux s’est bien passé, à Amsterdam il a fallut passer dans une cabine, qui est en fait une sorte de scanner à métaux, et là BIM : je ressors complément fluo à l’écran ! Et oui mon gilet est plein de petits sequins qui ressortent comme « métaux » au test, mais je suis tout de même passée puisque ce n’était qu’un problème de gilet !!!
Entrée dans l’avion : Nous ne sommes pas côte à côte. Mais le voyageur à coté de Vincent a accepté d’échanger son siège avec le mien… Merci encore M. l’Inconnu !
Nous sommes enfin installé et je découvre vraiment ce que c’est de voyager en avion : je retrouve les décors que j’ai souvent vu dans les films, et les hôtesses avec leurs belles tenues et leur sourire un peu figés (oui je souris et je suis payé pour ça). Après les infos du commandant, on nous a apporté les premières douceurs : des amandes grillées.. hummmmm !!Puis les boissons et le repas… super ! On a aussi regardé pas mal de films (entre 2 micros siestes) et 6h30 plus tard -> nous attérissons à Montréal…. enfin !!
Mais finalement, c’est là que tout a commencé :
– Passage à la Douane : environ 1h d’attente avant de voir un agent et après quelques questions -> redirection vers les services de l’immigration…
– Services de l’immigration : comme à la boucherie, tu prends un ticket avec un numéro et tu t’assois. Plus de 3h d’attente où on a vu des français se faire refuser l’entrée sur le territoire (parce que suspectés de ne pas être là uniquement pour du tourisme…) et reprendre l’avion… 
(petit rappel : pour nous il est presque minuit, on vient de se faire 7h d’avion et on est vraiment fatigué… dur dur !!)
Notre numéro est enfin appelé. Face à face avec l’agent de l’immigration qui nous pose pleins de questions : « pourquoi 6 mois? De quoi vivez vous ? Comment ça se fait que vous puissiez vivre six mois ici ou aux Etats Unis en tant que touristes sans travailler ??? Vous avez gagné au Loto ou quelque chose comme ça ?! » Bref, c’est louche, grosse pression, nous sommes suspectés d’être là pour voler le travail des Canadiens et travailler en fraude ! 
Nous avons donc expliqué notre projet de Road Trip, et cité les personnes que nous allions voir afin de nous justifier. L’agent nous demande d’aller chercher nos valises afin de récupérer nos ordinateurs, et vérifier leur contenu.
Après avoir du redescendre à l’arrivage des bagages, ne pas trouver nos valises sur les tapis roulant, (étant donné que nous avions attéri presque 3h30 avant), on finit par trouver nos valises seules dans le hall…, et nous sommes remontés au bureau de l’immigration avec l’espoir que tout allait rentrer dans l’ordre.« Allez vous assoir, je vérifie votre mobile, vos mails, vos messages, votre compte Facebook etc, et je vous rappelle ds 10mn  » !Quelques mn courtes, mais très stressantes…!« Mme Lambert, Mr Grillet ?!!! Venez svp ! » On se lève, on se dirige vers l’agent, il nous rend nos billets d’embarquement, nos passeports et l’IPhone (pour ne pas le citer. L’outil parfait pour que l’agent retrace et trouve tout ce qu’il voulait sur notre vie, en fait un bon outil de renseignements pour celui ou celle qui fouille dedans), et nous dit :  » Bon j’ai trouvé des messages relatifs à … : …  (SUSPENS !!!) Un Road Trip !?! » Nous : « oui, oui c’est ça le projet, comme on vous l’a expliqué… » Et lui tranquillement , change de visage, nous sourit et nous dit : « et bien je vous souhaite bon road trip vous verrez c’est super comme expérience amusez vous bien et surtout ne travaillez pas !!! etc… » 
Le verdict est tombé : OUFFF et YOUHOUHOU… passeports tamponnés, visas accordés pour 6 mois. Montréal nous voilà !!!!
Nous avions donc rendez vous avec Noémie au centre ville, que nous avons rejoins grâce à la navette de l’aéroport, qui nous a ramené à son appart’ situé sur le plateau.
Après une rapide visite de l’appart’ et rencontre de Jason, son chéri, ils nous ont laissé les clés (pour cause de sortie chez des amis) et ils sont partis.
Nous avons pu souffler 10 min avant de ressortir pour aller Rue Mont Royal chercher de quoi manger …
News de Montréal :)
Mesdames et Messieurs voici la traditionnelle « Poutine » de Montréal… frites, fromages et sauce gravy… résultat « un peu gluant mais appétissant » !!Sérieusement, c’est super bon même si ça n’en a pas l’air… Certes c’est pas l’idéal pour la ligne ! Avec ça un hot-dog, un soda, une bonne douche et voilà comment c’est finie la journée presque 24h après notre réveil.
Dés demain, il nous faudra nous mettre à chercher (et trouver des que possible) « LE » van et partir sur les routes…

« Le vrai domicile de l’homme n’est pas une maison mais la route, et la vie elle-même est un voyage à faire à pied » – Bruce Chartwin

« Bonne Année » / « Happy New Year »

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Après les fêtes de fin d’année, nous avions déjà commencé à économiser et nous avons décidé de regarder plus en détails les différentes options pour le vol. Nous savions juste que nous allions atterrir à Montréal, mais ce que nous ne savions encore pas, c’est d’où nous allions partir. Paris ? Mulhouse/Bâle ? l’Allemagne ? le Luxembourg ? Il nous a fallu essayer de faire le tri pour voir depuis quel aéroport nous avions le meilleur tarif, quelles sont les différentes compagnies et avec quelles prestations (les repas à bord sont ils compris dans le prix ? quel est le poids des bagages en soutes ? en cabines ?…) avant de nous décider. Et puis finalement, il y a tellement de prix différents (entre 500 et 3000€) qu’on s’est senti un peu perdu… Je n’avais, pour ma part, jamais pris l’avion et donc encore moins acheté de billets en ligne. Afin de me rassurer, j’ai préféré prendre un peu de temps et qu’on se déplace en agence de voyage pour l’achat des billets.

Avantages :

– C’est rassurant d’avoir quelqu’un qui t’écoute et qui a l’air de maitriser l’outil informatique qu’elle a en face d’elle ;

– C’est rassurant de parler à quelqu’un qui semble connaitre le nom de toutes les compagnies aériennes du monde ;

– Bref, c’est rassurant.

Inconvénients :

– Il y a toujours un monde fou et tu en as pour plusieurs heures d’attentes avant d’être reçu par un(e) conseiller(e) ;

– Il y a un prix à payer à être rassuré (environ 90€ par personne en plus sur le prix du billet pour les frais de gestion)

– Bref, c’est bien mais pas top…

En conclusion, pour une première, vous aurez compris que ça nous a rassuré mais qu’une fois qu’on y réfléchi, ce n’est pas très utile ! Je dirais donc aux voyageurs qui veulent faire attention à leur budget, de se contenter d’effectuer l’achat de billets en ligne sur Internet. Il y a de très bons sites qui comparent les vols pour la période à laquelle vous souhaitez partir, comme par exemple liligo.fr ou opodo.fr.

En tous cas, après plusieurs heures de recherche avec la conseillère clientèle, nous sommes enfin les heureux propriétaires de 2 billets d’avion pour Montréal !!!

Le départ est donc prévu avec la compagnie KLM (compagnie hollandaise filiale du groupe Air France) le 3 MAI 2014 selon le plan de vol ci dessous :

De Mulhouse/Bale à Amsterdam : Vol KL1986 

Départ 11:15 le 03 mai

Arrivée 12:45 le 03 mai

De Amsterdam à Montréal Trudeau : Vol KL 0671

Départ 15:25 le 03 mai

Arrivée 16:50 le 03 mai

Le grand départ...

« Rester, c’est exister. Voyager, c’est vivre » – Gustave Nadaud

Nous sommes enfin prêts à vivre un des plus grands moments de notre vie !! On est surexcités ! ça y est la date est fixée, le compte à rebours peu commencer.

Compte à

Infos supplémentaires : Nous avons en parallèle cherché comment bien se protéger au niveau santé une fois sur place. Certes l’Amérique est un pays civilisé, avec des hôpitaux et de très bons médecins, où il n’y a à priori pas de vaccins particuliers à faire, mais je n’oublie pas que je suis asthmatique, qu’on part quand même pour de longs mois et le système de santé sur place est très cher. Nous nous sommes donc renseignés sur les différentes assurances que nous pouvions contracter afin d’être couvert en cas de maladie ou de problème sur place. J’ai trouvé beaucoup d’informations sur le site de www.europusa.com, mais j’ai également vu sur des forums que certaines cartes bancaires offraient une couverture toute aussi efficace. Et après rendez vous avec le banquier, il s’est avéré qu’effectivement changer ma MasterCard contre une MasterCard Gold nous couterait 5€ de plus par mois, mais nous couvrait tout autant qu’une assurance supplémentaire qui coûte, elle, plus de 40 € par mois et par personne couverte… Nous n’avons donc pas hésité plus longtemps : La commande de la carte GOLD (attention : il faut acheter les billets d’avion avec la carte pour bénéficier des assurances) et une visite chez le médecin pour constituer une trousse à pharmacie !

Nous avons également pensé ouvrir un compte dans une banque présente et en France et aux Etats Unis, comme par exemple, la HSBC. Après un RDV avec une de leur conseillère, on a appris que si nous ouvrions un compte à la HSBC, certes les retraits effectués dans une HSBC américaine ne nous couteraient aucun frais mais qu’ils ne sont pas présents partout non plus… et que donc il nous faudrait payer un nouveau compte bancaire avec sa carte. Résultat : on a décidé de laisser tomber l’idée HSBC et de conserver notre seule compte bancaire avec notre nouvelle carte Gold (c’est classe de dire ça, non ?!).

Si il y a des futures voyageurs qui souhaiteraient plus d’infos ou de détails, n’hésitez pas, on essayera de vous en dire plus !

« N’ayez jamais peur de la vie, n’ayez jamais peur de l’aventure, faites confiance au hasard, à la chance, à la destinée. Partez, allez conquérir d’autres espaces, d’autres espérances. Le reste vous sera donné de surcroît. »- Henry de Monfreid

Nous avons donc nos valises, nos billets, nos économies… et nous devons maintenant chercher où dormir la nuit de l’arrivée (vers 17h à Montréal)… auberge de jeunesse ? couchsurfing ? hôtel ?

On a vite supprimé l’auberge de jeunesse car on s’est dit que partager un dortoir alors qu’on serait surement fatigués par le voyage et le Jetlag (comprendre le décalage horaire pour les non-bilingues… héhé). D’ailleurs, j’ai trouvé le prix des auberges de jeunesse assez cher : au environ de 20€ par personne soit 40€ à 2 alors qu’on a vu des hôtels avec chambres « privatives » dans les 50€… enfin bref, ça doit dépendre de la période et de l’auberge de jeunesse j’imagine ?! en tous cas, nous avons créé un compte sur CouchSurfing et commencé à regarder les annonces.

Entre temps, j’ai vu l’annonce de Noémie et Jason, sur PVTistes.net. Noémie et Jason sont un couple de Chtis immigrés à Montréal qui proposaient leur canap’ pour une somme modique et qui se proposaient également de venir nous chercher à l’aéroport. On s’est dit que ça serait super pratique et super sympa d’avoir leur avis de français immigrés et leurs bons plans. Après un mail pour leur demander si ils avaient des dispos pour nous accueillir, Noémie nous a répondu qu’il n’y avait aucun soucis ! Et après quelques échanges de messages hyper sympas, nous savions où nous allions passer nos premières nuits en terre canadienne.

« Celui qui voyage sans rencontrer l’autre ne voyage pas, il se déplace. »   – Alexandra David-Neel

A l’époque, nous avions plusieurs vans en vue. Mais tout va si vite que même si on a contacté plusieurs personnes au sujet de leurs annonces, quelques jours plus tard, nous recevions un message nous informant que quelqu’un avait acheté le van. Nous n’avons donc guère le choix que d’attendre d’être sur place pour vraiment avancer sur le sujet du van. Ce qui est assez stressant mais en même temps c’était déjà le début de l’aventure…

« N’ayez jamais peur de la vie, n’ayez jamais peur de l’aventure, faites confiance au hasard, à la chance, à la destinée. Partez, allez conquérir d’autres espaces, d’autres espérances. Le reste vous sera donné de surcroît. » – Henry de Monfreid.

02 Mai 2014 : 20h00 : Nous sommes prêts ! …

Euh… non, en fait, on est pas prêts du tout…. C’est la panique (surtout pour moi) on part demain et les valises ne sont toujours pas prêtes !!!! Oh My God (comprendre Oh Mon Dieu) ! Comment on fait une valise de 23 kgs avec des vêtements pour être en plein été en Floride et en Alaska au mois de Septembre ??!! C’est un problème. C’est qu’il nous faut un peu de tout niveau fringue mais il nous faut aussi : SIMON, nos guides de voyages, 1 ou 2 bouquins de Musso, les accessoires de baignade, des chaussures, … enfin bref, dur dur !

Bon, on doit tout avoir cette fois ! Allez, on essaye de peser : d’abord tu te pèses seul (bonjour le coup au moral… t’as déjà des kilos en trop et en plus tu pars pour 6 mois au pays de la mal bouffe et du Mc Do !!!!) et puis tu portes la valise méga lourde et tu te re-péses… bon c’est trop lourd et pas pratique mais c’est apparemment fiable !

Combien tu as ? 24,6…. grrrr.. et toi? 22,1… bon je te refile une serviette et une chaussette et maintenant ? ben c’est bon pour toi avec 22,9 …

Je plaisante mais c’est un peu ça, et je vous épargne le moment « panique » où je me dis qu’on a plus le choix -> il nous faut un bagage supplémentaire… mais une fois qu’on réfléchit, on se dit qu’on a oublié de compter les bagages à mains.. et voila encore 2 x 12kgs… c’est bon on va y arriver… ouf !!

Les valises sont donc définitivement bouclées et rangées au fond de la chambre vers 1h du mat’ je crois…

Dans la chambre tout est rangé.

La TV & co’, tout est retourné dans son carton, les fringues sont dans la valises, les papiers dans des cartons dans l’armoire, et les valises au fond de la chambre prêt de la porte avec dessus la tenue prévue pour le voyage.

D’un coté, on est fatigués par ce coup de stress… sérieusement, même si Vincent n’a pas arrêté de me dire « T’inquiète pas ça va aller » et que effectivement on réussi à boucler nos bagages, je vous conseille de faire comme je l’avais prévu : faire vos valises en avance. Mais bon, on a fait une visite familiale dans le sud quelques jours avant alors le temps de faire les lessives et à force de se répéter « c’est bon, de toute façon on a encore le temps! » ben on a fini sur le fil… Mais d’un autre coté, le départ est prévu pour « tout à l’heure » : à peine quelques heures de sommeil nous séparent de notre grand départ et on est excité, et stressé ou peut être pas ?! En fait, on est juste plein d’émotions qui débordent… On l’a tellement attendu ce voyage, on l’a tellement imaginé, tellement rêvé, que c’est fou de se dire que l’attente interminable du départ est pourtant derrière nous.

Demain c’est le 1er jour de notre aventure… c’est notre départ ! Alors bonne nuit tout le monde… et à bientôt !

« Le voyage pour moi, ce n’est pas arriver, c’est partir. C’est l’imprévu de la prochaine escale, c’est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose, c’est demain, éternellement demain » –   Roland Dorgelès.

Un voyage comme ça, ça se prépare !

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Où en étions nous… ?! aaah oui, on a hâte !!

Mais maintenant que nous savons que nous n’aurons pas la possibilité de travailler pour renflouer les caisses une fois que nous serons Outre-Atlantique, nous n’avons plus le choix : il nous faut un budget irréprochable, savoir en gros quel itinéraire on veut faire, comment on va voyager… Bref tout un tas de questions et bien peu de réponses !

Personne dans notre entourage n’a déjà réalisé ce genre de voyage, mais heureusement, en 2013 il y a Internet : meilleur ami de l’Homme moderne.

Pour commencer, il a suffit de taper ‘Road Trip’ et puis de cliquer sur « Recherche GOOGLE ». En réponse à notre demande : Environ 168 000 000 résultats !! Ouch ! Par où commencer ?!

J’ai donc commencé mes nombreuses heures de lecture sur Internet par le site de PVTistes.net, sur le forum il y a toujours des gens qui voyagent et qui ont des questions, des réponses, des bonnes astuces et surtout il y a la section vente où nous avons pu nous sensibiliser sur le prix d’achat des Camper Vans.

Et voilà une bonne base de recherche. Nous avons cherché plusieurs avis quant au choix d’achat ou de location. Il ne nous a pas fallu plus de quelques heures pour nous rendre compte que, vu l’envergure de notre projet, il n’était pas du tout rentable de louer un van équipé. Notre première décision : Nous achèterons notre propre van et nous le revendrons à la fin du voyage.

« Si j’avais le moyen de voyager sans être forcé de séjourner pour travailler et gagner l’existence, on ne me verrait pas deux mois à la même place. Le monde est très grand et plein de contrées magnifiques que l’existence de mille hommes ne suffirait pas à visiter. » – Arthur RIMBAUD

Lors mes recherches internet, je suis également tombé sur le blog de Seth & Lise, qui ont écrit un article qui s’appelle « Tout savoir pour bien préparer un RoadTrip » (http://www.sethetlise.com). Leurs conseils ont été très précieux et si vous aussi, un jour, l’envie vous prend de voyager façon road trip, n’hésitez pas à nous demander conseils et/ou à aller voir leur site.

Le site roadtrippin.fr est également très bien fait. Pour chaque endroit à visiter il y a tout (ou presque) ce qu’il y a à faire aux alentours et noté sous forme d’étoile (de 1 à 3 étoiles je crois?!) ce qui nous a aidé à sélectionner les activités que nous allions faire. Le seul petit bémol, c’est qu’il ne concerne que l’Ouest Américain.

L’idée nous vient alors de nous tourner vers les livres que nous pourrions emporter avec nous comme par exemple un guide du routard, sauf que je n’aime pas du tout le coté annuaire téléphonique, et donc peu conviviale, de cette ouvrage. De toute façon, si on en veut un de chaque Etat ça va nous coûter un bras… On met donc cette idée de coté pour le moment, mais trouver un guide touristique sur les Etats Unis, autre que ‘New York’ ou ‘la côte ouest’ et quasi mission impossible !

Je tombe finalement après plusieurs jours de recherche, à écumer blogs de roadtrippers, ou des sites du style Amazon ou Price Minister, sur l’ouvrage idéal : Le seul guide touristique qui traite des 51 Etats Américains. Youpiiie !! Je ne peux pas le feuilleter mais il est écrit par une journaliste française : Anne Toulouse, et je me dis que c’est quitte ou double, intéressant et bien écrit ou super lourd et ennuyeux. On tente notre chance : on le commande.

2 jours plus tard… Toc Toc Toc… Voici le facteur.

USA l'autre guide

Et quelle belle surprise ! A chaque page que je lis, j’ai l’impression de lire une histoire, je me projette complètement ! Il n’y a rien à redire, ce livre est parfait, très bien écrit et super clair (Malheureusement, on se rendra compte lors du voyage que les goûts et les couleurs sont propres à chacun. Elle dit parfois être déçue de certains endroits qu’on a trouvé super, et vice versa).
En tout cas les 2 exemplaires vont nous suivre dans notre périple, il n’y a pas de doute !

Grâce à tout ça, nous avons maintenant une idée du trajet que l’on souhaite emprunter : le plus simple, pour nous, est d’atterrir à Montréal où le marché du van y est très intéressant. De plus, n’oublions pas que nos amis Québéquois parlent français et que pour acheter une voiture ça semble beaucoup plus simple. Ensuite, direction les USA par la côte Est.

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Voici, grosso modo, notre idée puis comme j’ai toujours rêvé de voir, et de photographier des aurores boréales on s’est dit qu’on pourrait prolonger jusqu’en Alaska avant de rejoindre Montréal, et de rentrer…

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Ensuite, il faut savoir combien de temps rester à quel endroit pour réussir à boucler tout le 1er tour aux USA en 3 mois maxi (durée maximale de l’autorisation de séjour).

Nous entrions,sans le savoir, dans plusieurs semaines de recherche par ville que l’on voulait absolument voir comme : New York, Miami, Dallas… Ainsi, grâce aux guides et à Internet, on a pu progressivement voir ce qu’on ne voulait pas manquer une fois sur place et laisser un peu de temps à l’imprévu…

Voilà comment, petit à petit, on a constitué une sorte de Road Book qui allait être notre fil conducteur et nous aider pour la constitution du budget.

« L’homme qui veut s’instruire doit lire d’abord, et puis voyager pour rectifier ce qu’il a appris » – Giacomo Casanova

Le budget.. durdur… comment maitriser un budget dans une devise inconnue, et dans un pays inconnu ?! Une fois encore, merci à Internet, qui nous a permis de nous faire une idée du prix de l’essence, du coût de la vie, plus ou moins élevé selon les Etats… Bref, de quoi se donner un ordre d’idée.. et de continuer à économiser.

Economiser : ou comment apprendre la définition du sacrifice et du compromis.

« Peu importe l’ampleur du sacrifice ; ce qui compte, c’est la grandeur du but que l’on s’assigne. » – Anonyme

Dans le but d’économiser un maximum d’argent, j’ai revendu ma voiture. Bon certes, à mon petit fréro, ce qui me rassure mais en même temps c’est pas facile de la voir, juste là, garée devant chez les parents et de ne plus la conduire… mais bon on rembourse le crédit et on économise essence et assurance.

Les parents, parlons en. Ils vous ont élevés et puis un jour vous êtes enfin partis du nid, prêt à affronter la vie comme un grand. Sauf qu’à l’aube de vos 26 ans vous projetez d’aller faire le tour des USA et du Canada avec votre chéri et vous allez devoir rendre appart et compagnie… et faire des économie ! Alors après avoir bien réfléchi, vous prenez votre plus beau sourire et vous osez poser la question : « Qu’est ce que vous diriez de nous avoir avec vous pendant un petit moment ? ça serait génial non ?! » Vous n’oubliez pas de continuer à sourire, surtout à cet instant où on ne sait pas ce qui ce passe dans leurs têtes ! Et puis finalement, comme vos parents vous aiment et veulent vous aider ils répondent sans réfléchir « mais oui biensur ». Ouf, merci les parents !!

Bon je vais vous passer le déménagement où chacun a accumulé des tas de trucs pendant les 10 dernières années et qu’on passe d’une maison de 70m2 avec abris de jardin à une chambre de 10m2… le casse tête !

Finalement, nous voici chez les parents, à économiser un max pour les quelques mois qui nous séparent du départ et sur la Wish List de Noël (qui arrive à grand pas) : les valises.

Le soir de Noël, le père Noël a exaucé nos voeux de valises mais il n’a pas oublié que nous allons être seuls dans ce lointain et grand pays… et il a pensé qu’on aurait besoin de compagnie. Mesdames et Messieurs nous avons le plaisir de vous présenter notre nouveau compagnon de route et mascotte : Simon le Hérisson.

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Il ne nous reste plus qu’a acheter nos billets d’avion et à régler les dernières formalités administratives…

Les fêtes de fin d’année sont terminées, nous sommes le 1er Janvier 2014… ça y est c’est cette année… c’est bientôt…

Il était une fois…

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Toutes les belles histoires commencent comme ça non ?! Alors comme la nôtre a aussi des allures de conte de fée, on va pas s’en priver !

Tout à commencer il y a bien longtemps maintenant. Au début notre projet c’est d’aller en vacances à Los Angeles rendre visite à la cousine de Vincent. Mais un voyage à l’autre bout du monde ça se prépare. Quand ? Combien de temps ? Quoi visiter ? Par quel moyen ? et le budget ?! Nous voici donc dans la 1ère  étape : Se renseigner.

Et c’est pendant la 1ère étape que les questions commencent à affluer… On regarde les prix pour les billets d’avion. C’est moins cher s’il y a une escale : et si on faisait une escale à New York ?! Quitte à être à New York, autant en profiter pour aller visiter les alentours non ?! et puis N.Y.C. (New York City) c’est pas si loin du Canada? Oui mais bon, on ne va pas faire escale pendant 10 jours non plus… Et si on louait une voiture à New York ?

Ouh la, les tarifs sont élevés…! et puis à force de parler voyage en voiture sur le continent américain, il ne m’en a pas fallut plus pour me mettre à rêver de road trip !

C’est maintenant le feu d’artifice… on veut partir et découvrir ce continent qui nous fait tant rêver depuis des années ! Alors on se renseigne, mais cette fois, c’est sur les différentes options qui s’offrent à nous.
C’est à ce moment là que je tombe sur un forum où l’on parle de roadtrip. Il s’agit du site pvtistes.net. PVTistes quézako ? et la je vais sur le site et découvre que le P.V.T n’est ni plus ni moins que THE visa !!

Le visa Permis Vacances Travail est valable un an et permet (comme son nom l’indique) de voyager et/ou de travailler au Canada sur toute cette période. On s’y voit déjà… mais comme 60 000 autres frenchis ! Sachant qu’il n’offre que 6750 places, on ne perd pas de temps et on se met tout de suite à la tâche en suivant les instructions de l’année précédente : il faut préparer un dossier avec tout un tas de justificatifs. Commençons par le commencement : la demande de passeport.

Une fois notre passeport reçu on continue : CV, lettre de motivation… et on commence bien évidemment à prévoir le budget pour le départ. Tout s’enchaine bien et on se prend à rêver d’ailleurs. On passe beaucoup de temps sur Internet à contempler les images Google de tout les endroits où nous voulons nous rendre.

« Et il n’est rien de plus beau que l’instant qui précède le voyage, l’instant où l’horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses » Milan KUNDERA

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Mais voilà, cette année le Canada change les règles… Cette année, pour la 1ère fois, les « candidatures » se feront en ligne, en 3 tranches de 2250 places, après l’alerte donnée par l’ambassade du Canada sur Twitter : début des galères !

C’est quoi Twitter ? Comment ça marche ? Pas le choix, il faut s’y mettre. On a bien tous les deux un compte Twitter que l’on utilise jamais, mais ça ne va pas être suffisant. Il faut absolument comprendre comment tout ça fonctionne afin de ne pas rater le coche.

Finalement, après avoir écumé Twitter comme des fous pendant des heures, des jours et des mois, l’annonce de l’ouverture des PVT arrive enfin !!

La première tranche de 2250 places se fera le 1er février. Nous sommes excités, pressés, mais le Jour J… les serveurs de l’ambassade craquent, nous sommes littéralement éjectés du site avec impossibilité de se reconnecter puisque « le serveur ne reconnaît pas votre mot de passe »… Oh Mon Dieu !!! Après plusieurs heures d’attente, une fois que tout est apparemment rentré dans l’ordre, les quotas sont atteints, pour la première tranche, à 18h. Dommage, nous ne faisons pas partie des chanceux de la première tranche. Mais on ne perd pas espoir !

Retour sur Twitter. Rapidement on reçoit le tweet tant attendu : ‘La 2ème tranche est annoncée pour le 15 février’.  On se prépare et on tente d’aller se connecter là où il y a la fibre optique ! Mais oui, rappelez vous ces pubs où on nous vante les mérites de la fibre optiques qui est plus rapide que Lucky Luke !

Cette fois on va y arriver, c’est certain ! Nous sommes en poste au moment voulu, les serveurs ne craquent pas mais après seulement 13 min et avant que nous n’ayons réussi à faire quoi que se soit :

16h13 -> les quotas sont atteints pour la seconde tranche.

Noooooon ! Comment est-ce possible !? Il faut trouver comment faire pour réussir à la 3ème et DERNIERE chance qui est annoncée pour le 1er Mars… On sort le grand jeu !

– Ordinateur sous « google chrome » (et oui dans les forums il se lit que beaucoup de personnes ayant réussi à « soumettre la demande » utilisaient chrome) ;

– Branchement en direct de la FreeBox par 2 câbles Ethernet (au diable le Wifi) ;

– Pages prêtes à être actualisées comme à chaque fois…

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Tic Tac Tic Tac Tic Tac..

16h07 -> Youhou hou hou !!! ça y est ! la demande est soumise, nous attendons le mail de confirmation !

16h09 -> L’ambassade annonce que les quotas sont atteints et qu’ouvre la liste d’attente, la fameuse « waiting list ».

16h15 -> L’ambassade annonce que la liste d’attente est close.

Il n’y plus rien d’autre à faire qu’attendre… la soirée et la nuit sont longues… mais au réveil, j’ai un e-mail…. !! Je lis ou je lis pas….?! Après plusieurs hésitation JE LIS…

« Votre demande est soumise, vous êtes sur liste d’attente » (N° 9000 et quelques pour moi et N° 9900 et quelques pour Vincent).

Autant dire que c’est compromis, car même si plus de 2300 personnes décident de ne pas partir, nous ne serons jamais pris tous les deux… le rêve s’effondre, tous nos rêves d’aventures et d’ailleurs disparaissent. Dur dur !

« Très souvent, au cours de notre existence, nous voyons nos rêves déçus et nos désirs frustrés, mais il faut continuer à rêver, sinon notre âme meurt. » – Paulo COELHO.

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Non, non, non, on ne doit pas abandonner ! C’est décidé on part coûte que coûte. Le visa touristique maximum pour le Canada est de 6 mois et celui des USA est de 3 mois… Tant pis pour le P.V.T. on ne sera que touriste et c’est déjà pas mal… que dis-je c’est le coté le plus magique !

Maintenant, il faut préparer ce long voyage. Réfléchir à l’itinéraire, prévoir le budget, et penser à comment va être notre vie pendant ces quelques mois hors du commun. Mais on a hâte…. si vous saviez comme on a hâte…